Compiègne - Saison Du Théâtre Impérial De Compiègne
On n’en finit pas de revenir à Bach. Celui qu’un musicologue anglais décrit comme le Platon ou le Léonard de Vinci de la musique nous ravit toujours par l’équilibre souverain qui se dégage de ses œuvres. Jusqu’à ces concertos pour trois et quatre clavecins, chefs-d’œuvre de l’art de la conversation à la Jean-Sébastien Bach...
JEUDI 28 MARS 2024 20h30 Compiègne  |  Saison du Théâtre Impérial de Compiègne
Saison du Théâtre Impérial de Compiègne

On n’en finit pas de revenir à Bach. Celui qu’un musicologue anglais décrit comme le Platon ou le Léonard de Vinci de la musique nous ravit toujours par l’équilibre souverain qui se dégage de ses œuvres. Jusqu’à ces concertos pour trois et quatre clavecins, chefs-d’œuvre de l’art de la conversation à la Jean-Sébastien Bach...

Il y a quelque chose de naturel dans la musique de Bach : une évidence qui ne doit pas nous faire oublier que Bach a osé des formules inédites, tels ce concerto pour deux violons ou, plus inattendus, ces deux concertos pour trois clavecins que nous proposent ici Bertrand Cuiller et ses complices. Trois clavecins pour nous montrer que de l’enchevêtrement des phrases et des sonorités peut naître un univers sonore aussi léger que miroitant.

Bach fut compositeur, bien sûr ; mais il fut aussi transcripteur, et l’on sait combien les allers et retours entre sa musique et celle de certains musiciens italiens furent fructueux. C’est ainsi que le grand Jean-Sébastien eut l’idée, un beau jour, de transcrire un concerto pour quatre violons de Vivaldi et d’en faire un concerto pour clavecin à sa manière. Comme l’écrit Gilles Cantagrel, « sous son toit, à Leipzig, on ne compte pas moins de onze clavecins. Il y en a même un dans sa chambre à coucher, que ses fils doivent jouer chaque soir, à tour de rôle, pour l’endormir. » Cette audace et cette liberté, Bertrand Cuiller les a faites siennes en transcrivant à son tour pour quatre clavecins le célèbre Troisième Concerto brandebourgeois et obtient la même « polyphonie étincelante ».

Pour compléter ce concerto, dont le mouvement lent n’est constitué que de deux accords énigmatiques, Le Caravansérail a demandé au compositeur Benjamin Attahir d’écrire un second mouvement pour 4 clavecins, qui sera créé en mars 2024. Une Sinfonia pour cordes du même Bach et une Suite de Telemann dont la première danse s’intitule « Le Contentement », en toute simplicité, contribueront à faire de ce concert une soirée de réjouissance.

Avec

Bertrand Cuiller, clavecin Direction
Olivier Fortin, clavecin
Violaine Cochard, clavecin
Pierre Gallon, clavecin
Stéphanie Pfister Reymann violon
Yoko Kawakubo, violon
Simon Heyerick, alto
Diana Vinagre, violoncelle
Benoit Vanden Bemden, contrebasse
voir les biographies
JEUDI 28 MARS 2024 20h30 Compiègne
Saison du Théâtre Impérial de Compiègne
3, rue Othenin 60200 Compiègne

Avec

Bertrand Cuiller, clavecin Direction
Olivier Fortin, clavecin
Violaine Cochard, clavecin
Pierre Gallon, clavecin
Stéphanie Pfister Reymann violon
Yoko Kawakubo, violon
Simon Heyerick, alto
Diana Vinagre, violoncelle
Benoit Vanden Bemden, contrebasse
voir les biographies
lire la suite lire la suite
BERTRAND CUILLER

BERTRAND CUILLER

Né dans une famille de musiciens, Bertrand Cuiller a commencé le clavecin à 8 ans avec sa mère, puis à treize ans il a rencontré Pierre Hantaï, qui fut son mentor pendant plusieurs années. Il a ensuite étudié le clavecin au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Christophe Rousset, et appris à jouer les cors baroque et moderne. En 1998, il remportait le troisième prix du concours international de clavecin de Bruges.
Après plusieurs années passées au sein d’orchestre comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel et le Poème Harmonique, Bertrand a décidé de se concentrer exclusivement sur le clavecin et la musique de chambre puis il a créé le Caravansérail.

Au clavecin, il apprécie particulièrement les compositeurs anglais William Byrd et John Bull, qu’il a enregistrés pour Alpha et Mirare. Il a également gravé pour ces labels des concerti de Johann Sebastian Bach, l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de Jean-Philippe Rameau (2015, Choc Classica de l’année) ainsi qu’un album Scarlatti-Soler. Tous ses albums ont reçu un accueil très chaleureux du public comme des critiques.
Il participe en 2018 au projet Scarlatti 555 organisé par France Musique en interprétant et enregistrant avec 30 clavecinistes l’intégrale des 555 sonates de Domenico Scarlatti.
Depuis 2004, il suit également Bruno Cocset dans les projets des Basses Réunies.
En tant que chef d’orchestre, Bertrand Cuiller a notamment dirigé Vénus & Adonis de John Blow (coproduction Angers Nantes Opéra, Théâtre de Caen, Théâtre de la Ville de Luxembourg, Opéra Comique, Opéra de Lille, MC2 Grenoble et CMBV), un programme Rameau, Opéra sans Parole, les concerti pour clavecin de Carl Philipp Emanuel Bach, les concertos brandebourgeois de Johann Sebastian Bach et Rinaldo de Georg Friedric Handel, mis en scène par Claire Dancoisne.

Il enregistre actuellement l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de François Couperin chez harmonia mundi - PIAS. Le premier opus sorti en 2018 est Choc de l’année Classica et a reçu 4F de Télérama. Le deuxième opus sorti en juillet 2020 a été récompensé d’un Diapason d’Or et de 5 étoiles par Classica. . . .

lire la suite
OLIVIER FORTIN

OLIVIER FORTIN

Diplômé avec distinction du Conservatoire de musique du Québec, OLIVIER FORTIN est récipiendaire de plusieurs bourses d’excellence qui lui ont permis de poursuivre sa formation à Paris avec Pierre Hantai et à Amsterdam avec Bob van Asperen. Lauréat des concours Bach de Montréal du concours de Bruges, il est très sollicité pour ses qualités de soliste et de chambriste. Il joue à travers l’Europe, au Japon, en Chine et en Corée du Sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande, aux Etats-Unis et au Canada avec Masques, Capriccio Stravagante et Tafelmusik. Il se produit également avec Skip Sempé et Pierre Hantaï dans des programmes de musique pour deux et trois clavecins. Olivier Fortin est le fondateur et directeur de l’Ensemble Masques. De 2004 à 2008, il a enseigné le clavecin et la musique de chambre au Conservatoire de musique de Québec et il enseigne chaque année dans le stage de perfectionnement Tafelmusik Summer Institute à Toronto. . . .

lire la suite
PIERRE GALLON

PIERRE GALLON

Pierre Gallon grandit dans un foyer débordant d’instruments en tous genres, un terrain de jeu sans limites. À dix ans, le clavecin s’impose à lui comme le moyen d’expression le plus évident. Bibiane Lapointe et Thierry Maeder le conduisent aux portes du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et de ses classes de musique ancienne, conduites par Olivier Baumont et Blandine Rannou. Il en sort en 2010 avec deux premier prix et les plus hautes distinctions. Durant ses années d’études, ses rencontres avec Blandine Rannou. Il en sort en 2010 avec deux premier prix et les plus hautes distinctions. Durant ses années d’études, ses rencontres avec Blandine Verlet, Elisabeth Joyé et Pierre Hantaï sont autant d’épiphanies esthétiques qui modèlent profondément son approche de l’instrument.
Pour Pierre Gallon, la musique est d’abord une aventure collective : celle qui le mène aujourd’hui encore à s’investir au sein d’ensembles de renom tels que Pygmalion (Raphaël Pichon), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), Correspondances (Sébastien Daucé), Les Musiciens de Saint Julien (François Lazarevitch) ou encore le Caravansérail (Bertrand Cuiller).
Mais cette aventure emprunte d’autres chemins tout aussi captivants lorsque Pierre explore l’immense répertoire soliste du clavecin depuis la Renaissance jusqu’à nos jours.
En 2014, son premier enregistrement solo consacré à Pierre Attaingnant fait l’unanimité auprès de la critique. Pierre est invité à jouer en récital par de nombreux festivals tels que La Roque d’Anthéron, l’Académie Bach d’Arques-la-Bataille, la Folle Journée de Nantes, le festival de l’Abbaye de l’Epau, le festival Poznan Baroque, le Venetian Centre for Baroque Music ou encore l’abbaye de Royaumont, où il a enregistré son deuxième disque solo célébrant cette fois la musique de Joseph Haydn. Enfin, le disque de son nouveau programme imaginant la rencontre parisienne entre Louis Couperin et J. Jakob Froberger vient de paraître, ce printemps 2020.
Pierre aime également multiplier les expériences avec ses amis claviéristes et se produit ainsi à deux clavecins avec Bertrand Cuiller ou en « bande de clavecins » avec Yoann Moulin et Freddy Eichelberger. Enfin, on le trouve régulièrement aux côtés de la violiste Lucile Boulanger ou de la soprano Alice Foccroulle. . . .

lire la suite
VIOLAINE COCHARD

VIOLAINE COCHARD

Avec Violaine Cochard, le clavecin dévoile littéralement tous ses visages. Sa formation se signale par une rigueur évidente : premiers cours dès l’âge de 8 ans auprès de Françoise Marmin à Angers, sa ville natale, études à partir de 1991 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec d’illustres professeurs (Christophe Rousset et Kenneth Gilbert), et perfectionnement auprès de Pierre Hantaï. Elle décroche au CNSM deux Premier prix à l’unanimité, en clavecin et basse continue, en 1994 et gagne le Premier prix au prestigieux Concours International de Montréal en 1999.
Parallèlement, Violaine Cochard entame une carrière très vite intense. Récitaliste accomplie certes, mais aussi chambriste d’exception, elle fonde très jeune l’ensemble Amarillis avec Ophélie et Héloïse Gaillard. Là aussi, la réussite ne tarde guère, et l’ensemble rafle les Premiers prix de concours célèbres (York en 1995, Fnapec en 1997 et Sinfonia en 1997).

Elle est aussi la partenaire de musiciens éminents, tels que le contre-ténor Gérard Lesne, la gambiste Marianne Muller ou les violonistes Amandine Beyer et Stéphanie-Marie Degand.

Violaine Cochard est aussi une pédagogue reconnue, elle a ainsi enseigné au Conservatoire de Montpellier et est régulièrement invitée à donner des master-classes.

Après le clavecin, la voix constitue l’autre passion de Violaine Cochard et elle figure notoirement parmi les chefs de chant les plus sollicités en Europe. Elle se consacre à son amour de l’art vocal en occupant une place centrale dans des ensembles baroques Les Talens Lyriques (Christophe Rousset), Le Concert d’Astrée (Emmanuelle Haïm) ou La Diane Française (Stéphanie-Marie Degand).

A l’occasion de ses nombreuses collaborations, elle a enregistré une trentaine de disques pour Opus 111, K617, Ambroisie-Naïve, Zig-Zag Territoires, Virgin Classics, Arion, AgOgique et Alpha… En solo elle a réalisé deux enregistrements consacrés à François Couperin, un troisième réunissant des œuvres de J.S Bach, particulièrement appréciés par la critique et un disque autour des pièces pour clavecin et violon de Jacques Duphly et des premières sonates de Mozart avec sa complice de toujours, la violoniste Stéphanie-Marie Degand.

Parallèlement à ses activités dans le monde baroque, Violaine Cochard aime aussi collaborer avec des musiciens d’autres univers musicaux, comme le groupe de musiques actuelles Tram des Balkans ainsi que le pianiste de jazz Édouard Ferlet, avec lequel elle crée un duo singulier et inédit et qui a fait l’objet d’un premier disque très remarqué Bach plucked unplucked (Alpha Classics)

Son dernier disque en solo consacré à des œuvres de Jacques Duphly et ses contemporains est sorti en avril pour le label La Musica. . . .

lire la suite
FERMER
TÉLÉCHARGEMENT MENTIONS LÉGALES

©2024 Ensemble Le Caravansérail

Facebook Instagram